Prévention et contrôle des maladies transfrontalières et lutte contre la peste des petits ruminants en Éthiopie

Contexte

Les régions pastorales de l’Éthiopie se caractérisent par des fluctuations climatiques importantes, un développement d’infrastructures faible, des sécheresses fréquentes, des conflits liés aux ressources et, surtout, une prévalence élevée des maladies animales.

Les régions de Somali et Afar ont d’énormes populations de bétail. Les communautés nomades les élèvent principalement selon un système de production traditionnel, mobile et basé sur les pâturages, impliquant souvent des déplacements transfrontaliers de bétail. L’importance des chèvres dans le pastoralisme a augmenté avec le changement climatique, car elles remplacent d’autres espèces de bétail. Cependant, les maladies animales répandues compromettent la production et la productivité du secteur. La maladie la plus répandue est la peste des petits ruminants (PPR), une maladie très contagieuse et mortelle qui peut entraîner des taux de mortalité allant jusqu’à 90% chez les jeunes animaux.

Objectif

Soutenir le travail des VPPs (personnel vétérinaire paraprofessionnel) et d’autres personnels pertinents sur le terrain, éduquer la population et augmenter les taux de vaccination pour prévenir et contrôler les maladies animales transfrontalières en faveur des petits agriculteurs.

Approche

Activité 1 : Sensibilisation de la communauté par l’engagement communautaire.

Activité 2 : Formation de rappel et équipement pour les femmes dans l’élevage et les travailleurs communautaires en santé animale (CAHWs) afin qu’ils puissent vacciner contre la PPR et les maladies transfrontalières (TADs). Les femmes doivent être au centre de ces activités pour prévenir et contrôler la PPR, car elles s’occupent principalement des petits ruminants tels que les chèvres, par exemple.

Activité 3 : Surveillance et assurance qualité avant et après la vaccination selon des normes internationalement reconnues pour mesurer le niveau d’immunité du troupeau avant et après la vaccination.

Activité 4 : Mobilisation de la main-d’œuvre locale pour effectuer des vaccinations contre la PPR et d’autres TADs. Les vétérinaires, les agents de santé et les vaccinateurs formés qui participent à cette promotion bénéficieront financièrement des frais qu’ils facturent pour leurs services.

Activité 5 : Mécanismes d’incitation basés sur la performance (avantages en nature et en espèces) pour les médecins et distributeurs de vaccins qui fournissent des vaccins contre la PPR et les TADs. En renforçant les pharmacies privées et en les reliant à des CAHW bien formés et équipés, l’accès aux soins de santé animale sera assuré.

Lesquels des 17 objectifs de développement durable des Nations Unies ce projet poursuit-il ?

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